Au-delà de l’indignation face aux problèmes de gouvernance, de probité des élus africains, des limitations des libertés, etc. Au-delà de l’instabilité politique de certaines régions, des obstacles à la création entrepreneuriale et de tous les maux dont souffre le continent africain, plus rien ne justifie notre inaction collective. Parce que l’avenir du monde se joue en Afrique, prenons part à son développement au risque d’assister à un remake de la Conférence de Berlin version XXIe siècle.
La crise sanitaire nous a montré que nous partagions des vulnérabilités communes au Nord et au Sud et les nombreuses initiatives solidaires en Afrique ont mis en exergue un bel esprit de résilience que nous devons exploiter pour changer les choses.
Il est plus que temps d’agir autrement
Sortons des prétextes que nous nous donnons pour ne pas agir et engageons-nous dans le développement de l’Afrique. Alimentation, formation, éducation, santé, finances, l’économie solidaire, la liste est longue. Autant de secteur à investir afin de créer un écosystème dynamique et compétitif pour les besoins de nos populations. Si la mobilisation de rue n’est pas possible, A l’instar des communautés nigérianes qui participent activement à l’émergence du Nigéria, consacrons notre énergie à notre continent. Il n’y aura ni homme ou femme providence pour sauver notre continent, ni aide extérieure. Les jeunesses africaines et afro-descendantes sont face à leur destin. Il nous revient à nous, d’écrire le futur que nous voulons pour les générations à venir. Les défis sont immenses mais la portée de notre responsabilité est gran